Voici le texte de deux registres du parlement d’Aix,
consacrés à la répression de l’hérésie en Provence. Le premier est de 1540, année
de l’arrêt de Mérindol contre les vaudois du Luberon ; le second de 1545, année
de son exécution. Enfin est expliqué ce retard et montré comment l’exécution
tourna au massacre.
Classiques Garnier, 314 p., 06.2022
Le vendredi 3 juin 2022, à 18h30, la librairie Jean Calvin a
invité Patrick Cabanel à la médiathèque d’Alès. Il s’agissait pour lui de
présenter La fabrique des huguenots, son dernier livre paru aux éditions
Labor et Fides.
L’amphithéâtre où s’est tenue cette présentation était pratiquement
plein. Nous avons assisté avec beaucoup d’attention à une discussion entre le
meneur de jeu et Patrick Cabanel. Ce dernier s’est montré chaleureux avec le
public, faisant preuve avec la salle d’un humour très apprécié. Patrick Cabanel
est très érudit sur le sujet qui était le sien, répondant clairement aux
questions qui lui étaient soumises et ouvrant des perspectives auxquelles on n’aurait
pas pensé a priori.
Au total, une prestation qui donne envie de lire son livre.
- de Mourier, branche protestante de cette famille noble d’Esparron-La Bâtie (16 individus)
https://online.heredis.com/file/87085/immediate
- Mouret, implantée surtout à Velaux (78 individus), d’origine
vaudoise
https://online.heredis.com/file/224498/immediate
- Mouton, implantée surtout à La Motte d’Aigues (86
individus)
https://online.heredis.com/file/224501/immediate
Il y a 450 ans, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, un massacre de protestants ensanglante Paris, avant de se répéter dans le royaume.
Il y a peut-être 10 000 morts : c’est l’épisode le plus violent et le plus tristement célèbre des quarante ans de guerres de Religion. Les responsabilités du drame, ses conséquences politiques ou ses ressorts anthropologiques ont été largement étudiés.
Appuyé sur les travaux de Jérémie Foa, ce dossier propose d’aborder, à contre-pied, l’événement « par en bas », au plus près des acteurs anonymes du drame, tueurs, victimes, attentistes, hésitants ou même sauveurs.
Pendant toute la période du Désert, j’ai
relevé dans les registres paroissiaux catholiques les actes de baptêmes,
mariages et sépultures concernant les descendants de familles protestantes. À La
Motte d’Aigues, les abjurations d’octobre 1685 concernaient 206 personnes. Les
déclarations consécutives à l’édit de Tolérance de 1787 concernent quant à
elles 327 personnes. La communauté protestante de La Motte d’Aigues a donc
particulièrement bien résisté pendant toute la période du Désert. La plupart
des actes contenus dans les registres paroissiaux sont relatifs à des
descendants de familles protestantes jusqu’aux années 1740. Et on constate que
très peu de familles sont passées à la religion catholique durant cette période.
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Ajout de 18 actes (12 baptêmes, 1 mariage, 5 sépultures) des années 1791 et 1792 oubliés lors de la première collecte.
À partir de l’acte n° 664
332 baptêmes, 74 mariages et 126 sépultures
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L’an que dessus [1735], et le 4 octobre, a été enseveli dans le cimetière de cette parroisse [La Motte d'Aigues] Michel Thomas, fils de Michel et d’Élizabeth Orcière, âgé d’environ 13 ans, qui s’étoit noyé dans l’étan de la Bonde depuis 3 jours. Il a été accompagné à la sépulture par son père et autres qui n’ont sçu signer.
Ollivier, curé
