mardi 1 février 2022

Provence : Généalogie des familles protestantes (XVIe-XVIIIe siècles) – Mise en ligne et Mises à jour

- de Cambis, branche protestante de cette famille noble de Cadenet (7 individus)

https://online.heredis.com/file/87074/immediate


- de Candole, branche protestante de cette famille noble, seigneurs de La Penne, partie au Refuge (12 individus)

https://online.heredis.com/file/87078/immediate

 

- Calier, implantée surtout à Mérindol (69 individus), origine vaudoise

https://online.heredis.com/file/218621/immediate




dimanche 30 janvier 2022

Registres paroissiaux de Cabrières d'Aigues (1685-1792)

Pendant toute la période du Désert, j’ai relevé dans les registres paroissiaux catholiques les actes de baptêmes, mariages et sépultures concernant les descendants de familles protestantes. À Cabrières d’Aigues, les abjurations d’octobre 1685 concernaient 445 personnes. Les déclarations consécutives à l’édit de Tolérance de 1787 concernent quant à elles 458 personnes. La communauté protestante de Cabrières d’Aigues a donc particulièrement bien résisté pendant toute la période du Désert. Les registres paroissiaux ne comportent pratiquement que des actes concernant des descendants de familles protestantes. Et on constate que très peu, voire aucune famille n’est vraiment passée à la religion catholique.

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Mise à jour : Cabrières d'Aigues - Déclarations consécutives à l'édit de Tolérance (1788-1789)

En utilisant d'autres sources, j'ai pu compléter le tableau qui présentait des lacunes lorsque le document original était illisible.

mardi 25 janvier 2022

La Tragédie du sac de Cabrières

 Publiée avec une introduction historique par Fernand BENOIT et une étude littéraire de J. VIANEY
Bibliothèque de l’Institut historique de Provence, Marseille, 1927


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samedi 22 janvier 2022

lundi 17 janvier 2022

Un baptême imposé par l'Intendant de Provence

 Voilà un baptême catholique administré sur ordre de l’Intendant de Provence, pas moins ! Le curé de Cabrières d’Aigues (dont – soit dit en passant – l’église était frappée d’interdit depuis 1742 pour on ne sait quelle raison) le relate dans son registre. Des parents, qu’il considère comme non mariés (bien qu’ils aient néanmoins conclu un contrat de mariage l’année précédente), lui présentent leur premier enfant, que le curé considère donc comme naturel et illégitime, pour qu’il soit baptisé le 15 avril 1744, deux jours seulement après sa naissance. Les parents arrivent avec un parrain et une marraine de leur choix. C’en est trop pour le curé qui les récuse aussitôt, car – dit-il – ce parrain et cette marraine ne lui ont donné jusqu’alors aucune marque de catholicité, étant eux aussi des “nouveaux convertis”. Prenant acte de la décision du prêtre, le père refusa tout net que son enfant soit baptisé et – précise l’officiant visiblement désappointé – retourna à sa maison. Le curé porta alors “l’affaire” devant l’Intendant qui ordonna que l’enfant soit baptisé « sans délai ». Ce qui fut fait le 4 mai 1744 dans l’église du village voisin (puisque celle de Cabrières était frappée d’interdit), avec un parrain et une marraine “anciens catholiques”, choisis par le curé. Cette anecdote montre que les “religionnaires”, soixante ans après la Révocation, admettaient de moins en moins les obligations que l’Église catholique prétendait leur imposer. D’autant que, dans les années 1740, les premiers prédicateurs protestants commençaient à arriver dans le pays. Dès lors, ces parents optèrent pour une solution plus simple en faisant baptiser au Désert les enfants qu’ils eurent par la suite…