samedi 16 octobre 2021

Registres paroissiaux de Sivergues (1685-1792)

 Pendant toute la période du Désert, j’ai relevé dans les registres paroissiaux catholiques les actes de baptêmes, mariages et sépultures concernant les descendants de familles protestantes. À Sivergues, les abjurations d’octobre 1685 concernaient 57 personnes. Les déclarations consécutives à l’édit de Tolérance de 1787 concernent quant à elles 106 personnes. La communauté protestante de Sivergues a donc bien résisté pendant toute la période du Désert. Les registres paroissiaux comportent au total peu d’actes. On y observe toutefois une originalité. Le curé mentionne ainsi, dès les années 1740, que les protestants ont coutume d’ensevelir leurs morts dans un endroit particulier. Existait-il donc à Sivergues une sorte de cimetière huguenot, bien que cela fût prohibé ?

 

mercredi 6 octobre 2021

Mise à jour : Registres paroissiaux de Buoux (1685-1792)

 Ajout d'un mariage oublié lors de la première collecte.


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Registres paroissiaux de Mérindol (1685-1792)

 Pendant toute la période du Désert, j’ai relevé dans les registres paroissiaux catholiques les actes de baptêmes, mariages et sépultures concernant les descendants de familles protestantes. À Mérindol, les abjurations d’octobre 1685 concernaient un total de 790 personnes. Les déclarations consécutives à l’édit de Tolérance de 1787 concernent quant à elles 619 personnes. Malgré cette baisse dans les effectifs, on peut dire que la communauté protestante de Mérindol a bien résisté pendant toute la période du Désert. Si les actes catholiques concernant la population sont nombreux après la Révocation, leur nombre baisse drastiquement à partir des années 1740 qui correspondent à l’arrivée des premiers pasteurs clandestins formés au séminaire français de Lausanne fondé par Antoine Court. À preuve la présence du pasteur Jean Bétrine qui est connu pour être le premier pasteur formé à ce séminaire. Par la suite, on trouve essentiellement des déclarations de sépulture qui permettaient aux protestants d’officialiser les décès de leurs proches, notamment peu de temps avant leur mariage. Cela dénote qu’à Mérindol, il y avait une forme de tolérance qui n’existait pas dans les paroisses alentours, notamment à Lourmarin où l’affrontement semble avoir été beaucoup plus rude. En effet, dans les années qui suivent la Révocation, les registres paroissiaux ne parlent pas comme ailleurs de “nouveaux convertis” ou de “religionnaires”. Les refus de sépulture sont exceptionnels. Il arrivait assez souvent que les pères n’assistent pas au baptême catholique de leur enfant. Ces baptêmes se célébrant avec quelques jours de retard sur la naissance, les parrains et marraines ont mis du temps avant d’être choisis parmi d’anciens catholiques comme le voulait la règle. Deux ou trois familles seulement étaient réellement passées au catholicisme avant la Révolution. Les autres ont gardé leur foi d’origine durant le siècle qu’a duré la période du Désert…

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Mise à jour : Déclarations consécutives à l'édit de Tolérance (1788-1789)

 Quelques corrections sur des dates et des âges.


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